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Il existait déjà de nombreuses monographies à propos des centres de formation sportive militaire en France: histoire de l'Ecole normale militaire de gymnastique de Joinville-le-pont, histoire du Fort Carré d'Antibes, histoire du Bataillon de Joinville, histoire de l'Ecile Interarmées des Sports de Fontainebleau. L'histoire du tout jeune Centre National des Sports de la Défense (CNSD) se construit (2006).
Cet opuscule original propose un pélérinage au centre de formation de ``Pau le Hameau`` et donne une vision authentique de ce type d'établissement, ouvert en septembre 1941 dans les Pyrénées Atlantiques, et commandé par le lieutenant-colonel Louis Albinet.
Cette histoire d'hommes porte l'indéfectible marque de ce qu'ont vécu et ressenti les responsables successifs des deux écoles et du Centre, l'Ecole d'instruction Militaire et Sportive (EIMS) devenant le CEPM (Centre d'Entraînement Physique Militaire) puis l'Ecole Nationale d'Entraînement Physique Militaire (ENEPM).

Le 3 septembre 1939, la mobilisation la privant de ses cadres et stagiaires la prestigieuse et magistrale Ecole de Joinville située à Joinville- le- Pont, berceau de l’Education physique et du Sport français ferme ses portes après plus de 80 ans d’existence. Nonobstant, elle renaît de ses cendres deux ans plus tard à « Pau le Hameau » lieu situé à plus de 700 km. Pourquoi à cet endroit ?
Courant 1946, un jeune officier supérieur à l’envergure impressionnante prend le commandement de l’Ecole nationale d’entraînement physique militaire pour 7 ans. Ce formidable bâtisseur, champion de France de cross-country se lance avec son équipe dans un chantier titanesque, la construction d’un stade olympique omnisports de 500 m en utilisant les graviers du gave, projet réalisé en un temps record, tout un symbole. L’inauguration se déroulera devant 30 000 spectateurs enthousiastes en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires. Qui était donc ce personnage si important décédé en 1952 ?
Dès 1963, un nouvel évènement va se produire sur ce site, l’arrivée pour deux ans du fameux Bataillon de Joinville. Parmi les jeunes appelés « sous les drapeaux », de grands champions deviendront célèbres. De nos jours, que reste-t-il de ce passé glorieux ? Ce livre fournit en autant de questions posées des éléments de réponse, nous conduisant dans un univers fascinant, celui d’une époque où des hommes dotés d’un grand idéal puisé dans les valeurs de l’Ecole de Joinville vont façonner à leur manière le destin rayonnant de ce lieu devenu sacré. C’est pourquoi la ville de Pau, la Fédération nationale des Joinvillais et son Comité Régional Nouvelle-Aquitaine soucieux de défendre leurs anciens depuis, veillent, font vivre et honorent le souvenir comme nous pouvons aussi le lire dans ces pages.

Le XIXe siècle peut être considéré comme le siècle où la gymnastique devient obligatoire dans toutes les écoles publiques, primaires ou secondaires.Mais la formation des enseignants reste inexistante, ou si faible, que la discipline ne trouve même pas dans son encadrement le séreiux qu'elle brandit depuis sa première organisation.
L'histoire de l'éducation physique peut être considérée comme une longue émancipation par rapport au monde militaire et par rapport aux transformations de la société.En marge de l'école c'est dans la rue, dans les gymnases privés, au cirque, sur les stades... qu'elle se laisse voir car elle est souvent confondue avec les exercices qui la composent. Elle est alors plus tributaire d'une expansion économique et d'une évolution des moeurs que de choix politiques.Progressivement, ses contenus prendront un sens mais ce sens sera dicté par les médecins qui finiront par s'imposer après la guerre et lui garderont, longtemps encore, une finalité hygiénique.
En 1914, il semble bien que tous les intervenants se sentent une âme d'éducateur mais est-ce toujours pour le bien être de l'enfant?

Professeur agrégé d'éducation physique.Docteur ès lettres et sciences humaines.Professeur des Universités.Nageur et musicien.Passionné, l'auteur ne cesse de s'intérroger sur l'évolution de sa profession.

1852. L'École normale de gymnastique et d'escrime de Joinville-le-Pont est créée dans la redoute de la Faisanderie, un ouvrage militaire des fortifications de Saint-Maur, en limite est du Bois de Vincennes et du plateau de Gravelle.
Au-delà de ses prérogatives initiales qui consistent à former des moniteurs militaires de gymnastique, l'École va rapidement s'impliquer hors de l'espace propre à l'armée en profitant de la double opportunité de l'obligation de la gymnastique dans les écoles publiques et de l'absence de dispositifs de formations à l'éducation physique scolaire.
Mais sa sphère d'influence, comme le démontre cet ouvrage, ira encore bien au-delà.
Que reste-t-il aujourd'hui de l'oeuvre de Joinville, cent cinquante ans après son ouverture, soixante après sa dissolution dans une institution civile qui, du CNMA à l'INS, devait, en intégrant l'ENSEP, donner naissance à l'INSEP ? Comment pouvons-nous penser cette filiation autrement qu'en termes de généalogie ?
Comment le sport, après avoir émergé à la fin du XIXe siècle, a-t-il traversé le XXe siècle ? En France mais aussi chez nos voisins immédiats ?
C'est à ces questionnements que s'est efforcé de répondre le colloque organisé par l'iconothèque, dans le cadre des Entretiens de l'INSEP, les 14, 15 et 16 mai 2002.L'histoire de l'éducation physique peut être considérée comme une longue émancipation par rapport au monde militaire et par rapport aux transformations de la société.En marge de l'école c'est dans la rue, dans les gymnases privés, au cirque, sur les stades... qu'elle se laisse voir car elle est souvent confondue avec les exercices qui la composent. Elle est alors plus tributaire d'une expansion économique et d'une évolution des moeurs que de choix politiques.Progressivement, ses contenus prendront un sens mais ce sens sera dicté par les médecins qui finiront par s'imposer après la guerre et lui garderont, longtemps encore, une finalité hygiénique.
En 1914, il semble bien que tous les intervenants se sentent une âme d'éducateur mais est-ce toujours pour le bien être de l'enfant?

Professeur agrégé d'éducation physique.Docteur ès lettres et sciences humaines.Professeur des Universités.Nageur et musicien.Passionné, l'auteur ne cesse de s'intérroger sur l'évolution de sa profession.

Sportifs militaires

Depuis 1820 avec la création de l'Ecole normande de gymnastique civile et militaire par le colonel Francisco Amoros, l'histoire du sport français n'a cessé d'évoluer. Elle est aujourd'hui d'une richesse considérable. Au cours de cette longue période, l'apparition de l'éducation physique, de disciplines nouvelles et surtout la renaissance de l'olympisme ont permis la réalisation d'exploits en tous genres et la consécration de nombreux champions. L'essor que connaît le sport français pendant ces nombreuses années n'est pas étranger aux militaires puisqu'ils en sont à l'origine ; malgré deux guerres mondiales, ils tiennent une place prépondérante dans son évolution.

L'Ecole Interarmées des Sports est implantée à Fontainebleau depuis 1967. Elle est l'héritière des écoles et centres de formation des spécialistes de l'entraînement physique d'Antibes et de Toulon, des sections sportives de tir de Montauban, de parachutisme de Pau, de pentathlon moderne de Bordeaux et du groupement sportif inter-armées de Joinville-le-Pont.

En trente ans, elle n'a cessé de se développer autour des deux pôles prestigieux que constituent le bataillon d'Antibes et le Bataillon de Joinville (ayant été baptisés ainsi lors de la création de l'EIS en mémoire du passé).

Formant les spécialistes du sport dans les Armées et la gendarmerie, l'Ecole permet également l'épanouissement des sportifs de haut niveau effectuant le service national ou de carrière. Elle a offert à la France quelques-uns de ses plus beaux succès sportifs. Elle participe également à la recherche en matière de pédagogie et de médecine sportives.

Dans ce creuset, de véritables entraîneurs d'hommes ont été formés au profit de nos armées et de nombreux athlètes sont devenus des ambassadeurs de renom du sport international militaire. Tous gardent un excellent souvenir du temps passé sous le drapeau de l'Ecole Interarmées des Sports de Fontainebleau.

15 propositions prioritaires

Affirmant que «le mouvement sportif souhaite réaffirmer son attachement indéfectible aux valeurs éducatives et sociales du sport ainsi qu'à l'éthique liée à sa pratique. Il s'engage de toutes ses forces à combattre ses déviances, notamment dopage, violence et corruption, parce que le sport doit rester avant tout humaniste.», le Livre Blanc du CNOSF contient 15 propositions principales :

1 - Positionnement affirmé du mouvement sportif dans la gouvernance du sport.
2 - Instauration d'une reconnaissance d'utilité sociale pour confirmer le rôle sociétal du mouvement sportif.
3 - Reconnaissance officielle du sport comme vecteur d'éducation.
4 - Participation active du mouvement sportif à la santé publique par la pratique sportive.
5 - Progression de 1,78 % à 2,2 % du prélèvement sur le montant des recettes de la Française des Jeux pour abonder le CNDS.
6 - Création d'une fondation nationale du sport reconnue d'utilité publique et amélioration des mesures en faveur du mécénat d'entreprise.
7 – Mesures favorisant l'accès des bénévoles aux responsabilités.
8 - Mise en place d'une stratégie concertée de présence et de rayonnement international animée par le CNOSF.
9 - Création de conférences régionales du sport.
10 - Reconnaissance sociale de l'athlète de haut niveau et création d'un statut d'entraîneur de haut niveau.
11 - Construction et rénovation des équipements sportifs ; poursuite de l'aménagement des installations existantes afin d'en favoriser l'accès aux personnes handicapées.
12 - Application de la loi permettant l'enseignement de l'EPS pour les scolaires handicapés dans le cadre de l'Education nationale et du secteur protégé.
13 - Reconnaissance des diplômes fédéraux à des fins d'emplois rémunérés.
14 - Augmentation du nombre de cadres techniques afin de pouvoir répondre aux besoins des fédérations.
15 - Participation à une chaîne sportive sur la TNT.